Madame Monique de Saint Cyr née BÉAL

Photo 652231
Domiciliée à Fontaines Saint Martin (69270, France)
Née à Lyon (69005, France) le mardi 3 juillet 1934
Décédée à Bron (69500, France) le mardi 2 février 2021 à l'âge de 86 ans
Epouse de Monsieur Guy de Saint Cyr

Espace « condoléances » 

Cet espace condoléances a été créé le mercredi 3 février 2021.
La dernière modification date du samedi 6 février 2021.

In memoriam

Cet espace « condoléances » est dédié à la mémoire de Madame Monique BÉAL. Chacun peut s’y recueillir, déposer une carte de visite ou un message de condoléances. Utilisez les liens ci-dessous pour consulter les marques de sympathie ou intervenir vous-même. 
N’hésitez pas à renseigner cette page à vos connaissances. Ceux qui sont loin ou qui n’ont pas la possibilité de se joindre à la cérémonie trouveront ici une façon simple de montrer leurs sentiments à la famille dans ce moment difficile. 
Merci d’avance. 

108 messages (103 privés)
 
Condoléances 

Mes plus sincères condoléances à vous et à votre famille. Que Dieu vous donne le réconfort et la tranquillité que vous cherchez et puisse l’âme de votre bien-aimé reposer en paix.

David BM- 09-04-21

Condoléances 

De tout cœur avec vous pour vous soutenir par la pensée, en ces moments douloureux, je vous présente mes plus sincères condoléances.

Monique Colombet- 08-02-21

Condoléances 

Je partage votre peine. Monique s’est bien battue. Je n’oublierais jamais sa gentillesse, les petits moments passés avec elle ces dernières années et surtout nos conversations quand elle était à l’agence, sa manière de parler des voyages et son aptitude à trouver des solutions ! Quelle belle personne. Je pense bien à vous Tanguy, Roxie, Morgan et Guy je te dis bravo : tu es vrai « accompagnateur » pour Monique et pour nous tous qui avons été sur les volcans avec toi ! Et pour cela je t’admire et je te serre très fort dans mes bras.

Isabelle Gaudon- 08-02-21

Témoignage 

Chère famille De Saint Cyr, cher Guy,
L'Humain a cette chance et ce malheur d'avoir suffisamment développé son intelligence pour appréhender à la fois l'infinie modestie de son existence dans l’incommensurable Univers qui l'entoure, mais aussi la finitude de cette existence et de celle de ses proches.
Ce sentiment ambivalent qu'après une disparition, la Vie continue dans toute sa beauté, mais que l'absence prend corps malgré tout.
J'ai finalement peu connu Monique mais sa bienveillance et son œil pétillant m'ont toujours touché. Je n'oublierai pas que, en ce mois d'août 1999, du haut de mes 19 ans, c'est auprès d'elle que j'ai effectué mon inscription à mon premier voyage sur les volcans actifs de Sicile, ce qui fut le tournant de ma vie. Au retour, écrasé par l'émotion de ce que j'avais vécu sur l'Etna et Stromboli, je me souviens avoir passé près d'1h au bureau avec elle, lui montrant mes photos (ratées...) maladroitement effectuées avec un Kodak jetable, à main levée. Dieu sait qu'elle avait vu des photos en 15 années d'agence, et des biens meilleures ! Mais elle prit le temps de m'écouter et de partager mon ressenti car, oui, elle savait ce que j'avais vécu parce qu'elle même l'avait vécu et que sa vie aussi en avait été bouleversée.
Aujourd’hui, je suis heureux d'avoir eu la chance de la connaître, et apaisé que ses souffrances et celles de ses proches se soient éteintes. Et puis, elle n'est pas tout à fait partie puisqu'elle continuera à être présente dans les souvenirs de celles et ceux qui l'ont côtoyée.
Carpe Diem
Mathieu

Mathieu Moreliere- 08-02-21

Hommage 

Il y a 63 ans, son sourire m’a brûlé…
Ce 2 février 2021, par une discrète révérence, Monique de Saint Cyr « notre Monique à tous
« que vous connaissez bien » - a quitté la terre pour s’en aller à l’autre bout du temps. Elle a
posé ses bagages, posé son âme... Sa voix presque inaudible s’est éteinte.
Comme un soleil qui s’enfonce doucement dans la mer elle est partie dans ce territoire dont on
ne sait rien, là où le langage n’a plus de pouvoirs et où les horloges n’ont plus d’aiguilles...
Courageuse, égale à elle-même, presque détachée face à cette inéluctable échéance elle s’en
est allée sur la pointe des pieds laissant dans nos coeurs un terrible silence qui serre les tempes
et fait palpiter le coeur.
Si la mort ne lui faisait pas peur, ne plus vivre lui était insupportable.
Mais comment aujourd’hui parler d’elle au passé, elle qui a toujours été si présente ?
À cette heure, son image encore me frôle avec ses rires, ses douceurs, son enthousiasme
dévorant, inépuisable pour approcher les volcans en éruption, ses impatiences aussi ou ses
colères à maîtriser l’imprévisible…
Toujours efficace, audacieuse, quelques fois excessive, elle goûte à l’ivresse d’une vie dont
chaque instant est sans modèle.
Aussi à l’aise sur les crêtes calcinées des plus dangereux cratères en activité de la planète qu’à la
direction de son agence « Aventure et Volcans » qu’elle a créé et dirigée jusqu’au bout, elle
force l’admiration.
En elle une alternance de tendresse, de vitalité et de force donne un éclat à son visage, un
tranchant à sa parole.
Merveilleuse de sincérité, avec une sensibilité rare, spontanée, séduisante, curieuse, exigeante,
souvent émouvante, parfois insaisissable elle percute les époques et traverse la vie comme un
feu de forêt.
Pour parler de Volcans elle a le génie des mots, une simplicité, une honnêteté brutale, une
tranquille assurance avec quelque chose d’infini dans le regard. Souvent j’ai écouté ses
mensonges qui disaient la vérité ...
Intuitive et intellectuelle elle ose tout. Entouré du respect de tous, son efficacité est redoutable.
Jamais les années qui passent n’arriveront à estomper sa passion, cet envoûtement diabolique
pour les laves bouillonnantes qui nous rendaient complices du même bonheur. Même lorsque la
peur cognait parfois sous son casque devant ces fleuves écarlate de roche en fusion, ou tout
près des projectiles ardents qui martelaient le sol, toujours elle affichait cette même
détermination face à ces moments exaltants où extrêmes.
Maintenant, tout est calme, écrasé, silencieux. Le balancier du temps s’est arrêté. Peut-être a-telle
trouvé dans le ciel une étoile qui n’existe que pour elle ?
Dans l’indifférence des heures qui s’écoulent, je sais qu’elle entend tous les mots que je n’arrive
plus à prononcer, ces mots qui serrent la gorge, ces mots qui flottent suspendus ou une tristesse
s’endort ...
Restent les pensées, la cicatrice tenace des souvenirs, les premières traces du vide, et c’est
impossible à dire.
Guy de Saint Cyr

GUY DE SAINT CYR- 06-02-21